Molène recouvert d’un « velours », à inflorescence en « cierge », (en principe) non ramifiée.
Fleurs jaunes à filets des étamines à poils blancs.
Se distingue de Verbascum phlomoides et de V. densiflorum par ses stigmates capités (un peu sphérique).
Le tomentum est blanc et non jaunâtre: Verbascum thapus subsp. thapus. Sinon V. Thapsus subsp. montanum.
Lamiales>Scrophulariaceae>Verbascum thapsus subsp. thapsus
Plante nettement rudérale.
Friches vivaces mésoxérophiles, médio-européennes. Onopordetalia acanthii subsp. acanthii Braun-Blanquet & Tüxen 1943 em. Görs 1966
Était utilisée comme Vulnéraire, adoucissante, contre les ophtalmies, (diarrhées). La fleur était utilisée, débarrassée des poils des étamines que Lieutaghi indique irritants..
A été utilisé comme poison de nivrée en Europe, en Inde (?): La saponine contenue dans les graines (ou comment faire mourir de soif un poisson) …
Plusieurs molènes ont été utilisées à cette fin. La pratique semble attestée en Europe depuis l’Antiquité jusqu’au Moyen-Âge.
La pêche à la nivrée est interdite dans l’Hexagone.
Lieu(x) où la plante est photographiée: Paris