Cette renouée se distingue sur les jeunes pousses (ou en tout cas bien moins en fin de saison), par une ponctuation rouge sur la tige (Reynoutria japonica est lavée de rouge en tous cas en fin de saison).
Les lobes de la base de la feuilles se situent plutôt à une profondeur intermédiaire à ceux sur les feuilles de ses deux « parents »:
- Fallopia japonica a une feuille tronquée à la base (et donc non lobée ou pratiquement non lobée)
- Reynoutria sachalinensis a des feuilles normalement encore un peu plus profondément cordées que sur la photo.
Alors que Reynoutria japonica présente un revers de feuille glabre(/papilleux) … Alors que le revers de la feuille de Reynoutria sachalinensis possède des poils +- flexueux d’environ 1 mm …
Ici, la pilosité est certes éparse. Mais les poils sont raides. -> Il s’agit donc de Reynoutria x bohemica.
Il y a une réelle ambiguïté à distinguer Reynoutria sachalinensis de Reynoutria x bohemica, en tous cas à ce stade. Jauzein (Flore d’Ile de France) tout comme dans Flora Gallica recommandent de plutôt rapporter les identifications de Reynoutria sachalinensis à Reynoutria x bohemica, la première étant plus rare, et la seconde courante.
Cette plante n’est pas reconnue comme exotique envahissante sur le site de l’INPN à la date du billet (ni par Jauzein dans la Flore d’Ile de France). Une plante est ainsi qualifiée dans les situations où son expansion menace la biodiversité (formation de faciès très agressifs, ou expansion trop dynamique dans des zones où existent des espèces protégées). Une plante classée comme invasive ne l’est pas forcément partout.
Caryophyllales>Polygonaceae>Reynoutria x bohemica
[mot-clé supplémentaire pour recherche: Plantaria]
Lieu(x) où la plante est photographiée: Montreuil (parc des Beaumonts)