Erodium cicutarium se distingue assez rapidement par ses fleurs souvent asymétriques. Présentant donc des pétales légèrement plus longs que d’autres. Disposition morphologique apparemment fort utile ou prisée des Bombyles pour la réalisation de leur dur et néanmoins magnifique labeur (ici, Bombylius major?) … Ses feuilles inférieures sont à segments pénnatiséqués (et non seulement pennatilobés comme c’est le cas chez E. moschatum)
Les segments de feuilles de ce Bec de grue sont donc profondément découpés.
Le très proche Erodium Lebelii (littoral Atlantique; moitié nord de la France) présente quant à lui des feuilles paraissant plus épaisses, plus rondes (avec segments moins profondément divisées).
Les fruits d’Erodium cicutarium:
En région parisienne, le fruit ne présente pas de ligne creusée sous la dépression à la frontière du bec et de la carpelle proprement dite (pas de sillon infrafovéolaire): il s’agit de la sous espèce bipinnatum, plus courante sur sables.
Geraniales> Geraniaceae>Erodium cicutarium
Lieu(x) où la plante est photographiée: Montreuil-sous-Bois, rue de Paris, et Parc des Beaumonts.