Beta vulgaris présente des bords de limbes non ondulées (ou moins ondulées que ceux de Beta vulgaris subsp. maritima).
Plante notoirement monocaule à la différence de la sous-espèce maritima.
Présence de cette plante peut-être due à un apport de terre (?) ou encore … Les bords de la rue Thérèse Clerc (à qui je rends hommage) ont été ensemencée avec des plantes des prairies et cultures …
Caryophyllales>Amaranthaceae>Beta vulgaris subsp. vulgaris
Echappée des cultures sarclées
Egalement: friches vivaces mésohydriques, médio-européennes. Dauco carotae subsp. carotae – Melilotion albi Görs 1966
Je tiens toutefois à signaler Beta vulgaris var. altissima, la Betterave sucrière. Cette betterave réclame pour la culture d’importantes doses de phosphore et d’azote. Il s’agit donc d’une culture extraordinairement polluante. Sans doute l’une des plus polluantes de l’industrie agricole française. Les deux produits chimiques précités participent du changement global entrainant à terme les marées vertes et l’eutrophisation générale de la planète, d’autant plus qu’une partie de l’azote se dégrade en gaz à effet de serre. Ils sont considérés comme agents de dépassement des limites planétaires.
L’extrême exigence trophique de la culture de la Betterave sucrière ne la met pas en faveur vis à vis des insectes piqueurs-suceurs, lesquels peuvent aussi transmettre des maladies aux plantes.
Je voulais indiquer qu’il existe des alternatives au sucre blanc. Le miel, bien sûr, en premier lieu. Mais la petite stevia présente un aspect intéressant, plus neutre gustativement que le miel. Elle se cultive domestiquement. Pour l’hiver, elle tiendra dans un espace bien lumineux, près d’une fenêtre. Le sirop des variétés de sorgho sucriers présentent certainement un meilleur rapport écologique que la betterave. C’est utilisé aux Etats Unis et au Canada. Le sirop n’est sans doute pas totalement cristallisable. L’Erable à sucre peut aussi être cultivé domestiquement. J’encourage quiconque à abandonner le sucre blanc.