La Knautie d’auvergne est très proche de la Knautie à feuilles de cardères (Knautia dipsacifolia). La Knautie d’Auvergne est submontagnarde*. Knautia dipsacifolia (=Knautia maxima) a un rhizome à développement sympodial (le développement d’un axe est interrompu, et repart d’un bourgeon latéral). La tige florifère est terminale au dessus de la rosette (idem pour Knautia basaltica var. foreziensis, également proche morphologiquement); incidence sur l’évolution des positions au sol des parties aériennes, l’inflorescence centrale est aussi la plus âgée.
*La Knautie d’Auvergne observée ici l’est autour de 650 mètres d’altitude. à quelques centaines de mètres, au bout de la route apparaissent les premiers Hêtres.
Knautia arvernensis se distingue des autres Knautia car son rizhome est monopodial. Cette croissance continue favorise pour les parties aériennes un aspect un peu touffu. La rosette et la tige sont issus par ailleurs de de deux bourgeons différents: Les tiges aériennes sont latérales à la rosette. Et celle-ci est imposante. Elle subsiste.
Ses feuilles sont toujours indivises (en cas de présence de deux types de feuilles, il semble que la plante doive être rapporté à Knautia x chassagnei)
Noter que les Knauties présentent une inflorescence en capitule involucré, que les bractées de cet involucre sont herbacées et jamais spinescentes, qu’elles ne possèdent pas d’écailles (i.e: pas de bractéoles, pas de petites bractées foliacées à l’aisselle de chacune des fleurs du capitule).
Les capitules sont également plutôt rayonnants (les fleurs externes de Knautia integrifolia étant pratiquement actinomorphes, l’effet rayonnant en est réduit).
Les Knauties s’introgressent entre elles. Elles sont généralement plus ou moins hybrides.
Dipsacales>Caprifoliaceae>Knautia arvernensis
Ourlets basophiles à neutroclines, mésohydriques, montagnards. Knaution maximae Julve 1993
Lieu(x) où la plante est photographiée: sud de la Creuse