[=Knautia maxima]
Cette Knautie se reconnait à ses feuilles opposées, non divisées et terminées en longues pointes, nettement dentées. En moyenne les feuilles sont velues sur les deux faces.
Sa tige est hérissée de poils. Poils rétrorses tout en bas de la tige, et pédoncules glanduleux
Une confusion est signalée avec la Knautie d’Auvergne.
Cependant plusieurs microtaxons très localisés existent, et sont presque sosies de cette plante. Ces microtaxons ont des pédoncules non glanduleux.
Ici, plante photographiée au parc naturel de millevache, centre de la France. Présence cependant d’un pied de knautia arvernensis non très loin (dans la moyenne la plus basse de l’altitude à laquelle on peut la trouver). A distinguer donc, idéalement (ce qui impliquerait toutefois une introduction), de microtaxons auvergnats. A savoir: Knautia basaltica var. basaltica aux feuilles larges également mais à tige glabre, d’une part. D’autre part, Knautia basalitca var. foreziensis. La première est nettement orophile, sur landes et prairies sommitaux des monts d’Auvergne, et la seconde dans prairies de fauches mésophiles des monts d’Auvergne et d’Aubrac. La seconde présente une tige glabre, et des feuilles plus étroite que Knautia dipsacifolia.
Noter encore que dans le Jura, le microtaxon un peu sosie est Knautia godetii. Dans les pyrénnées, K. lebrunii. Cette dernière a des feuilles médianes moins large que Knautia dipsacifolia. En outre, elles sont non ou peu velues.
Dipsacales>Caprifoliaceae>Knautia dipsacifolia
Plante d’ourlets mésophiles. De mégaphorbiaies montagnardes. Plante des étages surtout collinéens à montagnard. Normalement, en général, plus rare à basse altitude. Ici, sur le versant d’un « ballon » collinéen cependant assez élevé.
Ourlets basophiles à neutroclines, mésohydriques, montagnards. Knaution maximae Julve 1993
Lieu où la plante a été photographiée: Parc naturel régional de Millevache.