Petite morelle à fleurs blanches et à fruits devenant noirs.
Ne pas confondre avec la morelle douce amère qui ne s’exprime pas systématiquement sous son aspect lianescent.
Deux morelles noires sont parfois distinguées en sous-espèces selon la pilosité notamment dans l’inflorescence. Si les poils sont courts et presque appliqués, antrorses, il s’agit de la sous espèce autonyme. Si les poils sont longs et étalés, comme c’est le cas ici, et semble t-il plus souvent en ville, il s’agit de la sous espèce schultesii:
Solanales> Solanaceae>Solanum nigrum
Ecologie
Annuelle commensale des cultures. Stellarietea mediae (Braun-Blanquet 1921) Tüxen, Lohmeyer & Preising in Tüxen 1950 em. Schubert in Schubert, Hilbig & Klotz 1995
Economie:
La Morelle noire est parfaitement cosmopolite. Elle a longtemps été jugée toxique en France. Ce n’est pas faux. Elle semble être médicinale en zone caraïbe, elle a été mangée au Japon. Elle est consommée sous forme de soupe à la Réunion (ce qui n’interdit peut-être pas l’expression très modérée de la solanine: légèrement soporifique. Plusieurs solanaceae ont en effet cet effet, et c’est à tel effet qu’il semblerait que les Limeños aient utilisés les feuilles d’un autre genre de solanaceae, la Brugmensia, cachées sous l’oreiller pour favoriser le sommeil des enfants. Les sociétés des forêts péruviennes ayant par ailleurs une expertises sur la plante).
Sa toxicité éventuelle pourrait être mieux exposée: toutes parties vertes non cuites et notamment le fruit non mûr sont toxiques. La cuisson fait disparaître la toxicité de la plante.
La morelle douce amère est quant à elle toxique, même cuite.
Lieu(x) où la plante est photographiée: Montreuil sous Bois