Angelica sylvestris présente une inflorescence fortement convexe mais non subglobuleuse (comme c’est le cas d’A. archangelica). Ici, assoiffée durant l’été 2022.
Elle a une tige creuse verte, glauque-glauquescente, ou rouge à pourpre.
Les pétioles sont canaliculés. Au contraire de la pyrénéennes A. razulii, les segments de feuilles ne sont pas décurrents sur le pétiole.
La plante possède de jolis manchons.
Le fruit n’a pas un type hyper caractérisé. Parfois ailé à l’état sec.
Si les segments de feuilles sont nettement allongés (et qu’il ne s’agit pas d’Angelica razulii), si les ombellules comportent en majorité plus de 10 bractées, il s’agit de l’orophyte Angelica sylvestris subsp. bernardiae. Si les segments sont assez larges, que de surcroît la plante ne se trouve pas en montagne … Il s’agit de:
Apiales>Apiaceae>Apioideae>Angelica sylvestris subsp. sylvestris
Prairies humides ombragées, sous bois clairs et humides
Mégaphorbiaies hygrophiles, planitiaires-collinéennes à montagnardes. Filipendulo ulmariae – Convolvuletea sepium (Preising apud Hülbusch 1973) Géhu & Géhu-Franck 1987
Plusieurs Apiaceae sont toxiques à mortelles. Être absolument sûr.e de son identification avant incorporation. Les confusions dans ce groupe de plantes semblent courantes. Plante comestible. Ancienne médicinale.
Lieu(x) où la plante est photographiée: Manche.
[mot-clé supplémentaire pour recherche: Semen-Carpo]