Cette soude se distingue des autres car ses feuilles sont acuminées en pointes acérées.
Les petites taches jaunes claires sur les feuilles situées en bas sur la photo sont des pétales. Fleurs discrètes. Le fruit est une capsule circulaire plate encerclée d’une aile dont les lobes évoquent des pétales un peu curieux, membraneux.
Malheureusement, l’identification complète de cette soude ne s’opère que sur le fruit mûr. Si il se termine par un mucron souple, il s’agit de la méridionale Salsola australis (=salsola soda subsp. australis), si il se termine par un mucron rigide, il s’agit de Salsola kali, très atlantique.
Autre indication à valeur modérée, si la plante possède plutôt des feuilles (ou quelques feuilles) ayant des poils raides un peu épais, il s’agit de la plante atlantique Salsola kali.
En ce qui concerne les extrémités Nord-Atlantique et Manche d’une part, Méditerranée d’autre part, pour l’instant la distinction est beaucoup géographique.
Caryophyllales>Amaranthaceae> Salsola Kali
Plante halophile.
Salsola kali = Kali soda. Kali proviendrait de l’arabe Al Kali donnant le désuet alcali en français pour désigner la soude.
Les soudes, Kali, Salsola, Sueda étaient séchées puis brûlées. La cendre riche en soude, récupérées, pour la fabrication de savon, de lessive.
Plante un peu moche, donc peut-être, mais assez merveilleuse.
Lieu(x) où la plante est photographiée: Manche.