Struthiopteris spicant pousse en touffe et est à frondes monopénnées. Les stériles différentes des fertiles lorsque ces dernières sont présentes: pennes plus fines et pétioles plus longs.
Cette plante, impossible à confondre chez nous, possède une très large répartition: holarctique.
Le nom de genre Struthiopteris a été rétabli en 2016 pour désigner les petites fougères à frondes dimorphes. Struthiopteris spicant = Blechnum spicant.
Polypodiales>Blechnaceae>Struthiopteris spicant
Ecologie
SIGNALEMENT, PROTECTION
Espèce réglementée en région PACA
HABITAT:
Plantes de sous-bois herbacés, d’ourlets internes, et de landes acidiphiles et hygrophiles.
Ourlets internes acidoclines planitiaires-collinéens, mésohygrophiles. Blechnion spicantis Catteau 2012 in prep.

Foto ci PNRM. Ces blechnums se trouvent dans une forêt à tilleuls et érables mais sur sous sol monzo-granodioritique. Le niveau de la cuvette juste au dessous est à rattacher probablement au Fraxino excelsioris-Quercion roboris (pas tant de Hêtres). En ce qui concerne les pentes du mammelon … Le Tilio-acerion ne semble pas recensé. De surcroît les pentes ne me semblent pas instables. Peut-être, le Dryopterido affinis-Fraxinion excelsioris ??? La pente, la géologie et l’altitude sont aussi susceptibles de faire apparaître la hêtraie (Quercion roboris) mais je ne l’ai pas rencontré … Je suis passé vraiment assez hors saison.
Sur une échelle très large, il semble que cette partie du Limousin voyait les sommets des mamelons consacrés aux landes et herbages à destination du bétail. L’abandon de culture, historique, a pu jouer, provoquant des charges en humus très importante. Peut-être également, les artefacts (murets), pas toujours très visibles.
Le blechnum est de sol acide, et il donne en tous cas une couleur de ce type de végétations: il n’appartient pas dans la généralité à ce type de formations végétales, mais dans certains des groupements concernés: car de sols un peu plus acides. Il indique donc une communauté acide au sein de l’alliance concernée. Malheureusement mon passage, rapide, est hors saisons. Le chêne s’affirme parfois un peu plus un plus bas, avec des pelousaires acidiphiles, et des ourlets à germandrées et conopodes lesquels semblent bien s’affirmer dans le Fraxino-Quercion roboris. Prairies et bermes mésophiles accueillent de même des plantes de pelouses acidiphiles, telle Luzula campestris.
Le fond de cuvette est assez étroit, renfoncé à cet endroit. Il s’en suit que cela favorise une dispersion et une interpénétration des taxons phytosociologiques.