Un professeur formidable! Je suis tombé par hasard sur un petit opuscule assez formidable: Les chevaliers de l’orchidée sauvage, guide des orchidées de l’Île verte et du plateau Saint-Barnabé, par la classe de CM2 de ce professeur, M Dugied, située à Valbonne (06), aux éditions Le Mur de la Classe. Le tout préfacé, par un botaniste de grand renom et spécialisé dans les Orchidées: Errol Véla.
Cela, finalement assez peu de temps après qu’on m’ait envoyé cette photo de la Manche. La photo est soumise à droits d’auteur puisque je ne l’ai pas prise. Je ne voudrais pas avoir d’ennuis. Je remercie aussi pour cette chouette photo!
Ce qu’il y a de certain, c’est que je voudrais remercier les botanistes qui ont produits la fiche de l’Orchis Bouc. Je ne donnerais pas leurs noms complets. Chacun a le droit à sa tranquilité. Il s’agit pour la description textuelle de Adina, Dayen, Thomas et Yotam. Pour le dessin scientifique: Esnée, Nell, Victor et Maxime.
Je les remercies beaucoup. Je suis reconnaissant car leurs regards ont mis en valeurs des choses importantes auxquelles je n’aurai sans doute pas portées une attention suffisante sans eux.
Du labelle très long, ce long pétale en forme de barbichette qui rend cette orchidée inimitable, et qui se tord sur lui-même on remonte jusqu’au cœur de la fleur où apparaissent des tâches violettes.
Flora Gallica indique en outre que les feuilles de la rosette basale restent mais sèchent assez. Ces feuilles étaient peut-être encore verte quand la classe botanique est passée. Je dirai: jour de chance. C’est un truc que j’aime bien chez les plante qui ont tendance à perdre vite les feuilles du bas. Les trouver tout de même.
Himantoglossum hiricinium, on ne s’en approche pas facilement à cause de son odeur … de bouc …
Asparagales>Orchidaceae>Himantoglossum hircinum
Pelouses mésoxérophiles à xérophiles, méso à eutrophiles, et basiphiles.
Pelouses basophiles médio-européennes occidentales, mésohydriques à mésohygroclines, mésothermes. Mesobromopsidion erectae Braun-Blanquet & Moor 1938