On repère le céraiste scarieux ou à 5 étamines au fait que le pédicelle de la fleur va être nettement penchée dès son départ, dès sa base.
Risque de confusion avec Cerastium pumilum, et ici en particulier avec Cerastium fontanum plus courant dans l’agglomération parisienne.
L’identification a de plus lieu un peu tôt dans la saison. Il s’agit d’une annuelle à germination automnale.
Et il s’agit d’une forme prostrée.
Regarder donc la fleur de plus près …
- En principe les sépales sont plus longs que les pétales chez Cerastium semidecandrum. Ici, à peu près égaux.
- Poils glanduleux sur la moitié inférieure des sépales, mais aussi sur le pédicelle (les poils ne me semble pas assez long pour désigner Cerastium fontanum). Poils glanduleux également sur la tige.
- La partie scarieuse (membraneuse) des sépales me semble très importante.
Toujours la fleur
- Importance de la partie membraneuse sur les bouton floraux
- Sous cet angle de vue, les sépales sont plus grands que les pétales.
- les pétales de Cerastium fontanum me paraissent en général à lobes beaucoup plus profondément échancrés.
Sur une autre fleur, un détail ne fait plus doute:
Ici, l’un des pétales n’est pas lobé, mais seulement denté.
Il s’agit du Céraiste à 5 étamines.
La présence de cette plante en ville pourrait être due à un taux d’azote moindre qu’à l’habitude (Les agents municipaux adorent laver ce trottoir à grandes eaux 🙂 )
L’indice numéro 1 finit par apparaître … Avec le temps …
La fleur tout d’abord tête en bas, se relève à l’anthèse.
Caryophyllales>Caryophyllaceae>Cerastium semidecandrum
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Lieu(x) où la plante est photographiée: Paris XIII