Ce coquelicot, Papaver dubium, présente des:
- Pétales plus clairs tirant sur l’orangé (donné comme rouge brique).
- Pétales ne se recouvrant pas ou peu
- Poils apprimés (appliqués): partie haute des pédoncules.
La capsule est typique:
- nettement plus haute que large (rapport Longueur/ largeur donné à partir de (2?); 2,5
- Parfaitement lisse
- Avec un léger étranglement à la base (subsp. dubium)
- (Les lobes stigmatiques ne se recouvrent que peu.)
Sur le disque stigmatique (« chapeau »), le nombre de stigmates est plutôt faible. Donné de 5 à 8 par les suisses d’infoflora. Cette espèce est polymorphe.
Sur la photo ci-dessous un Pavot à Montreuil, le 05/06/2021. Les pétales paraissent plus larges qu’ils ne le sont du fait d’un courant d’air. Phénomène courant. Les pavot ont des pétales légers. remarquer ici qu’il y a 9 stigmates. Ce pavot correspond dans sa globalité à un coquelicot douteux. voir plus bas.
De plus les filets des étamines sont linéaires, non élargis au sommet comme c’est le cas chez Papaver argemone, lequel est susceptible de présenter une capsule hérissée de poils.
Papver dubium, ses sous-espèces.
2 sous-espèces de Papaver dubium sont difficilement distinctes : il s’agit des subsp. dubium et subsp. lecoquii.
L’étranglement à la base est plus fort chez la subsp. dubium, parfois plus anguleux. Son latex finit par brunir.
L’étranglement à la base est peut-être moins net chez la subsp. lecoquii. Son latex finit par rougir à la dessication. Sa capsule est un peu plus courte.
Chez les Suisses (infoflora), la sous espèce dubium présente des rayons stigmatiques plus éloignés du bord extérieurs des lobes stigmatiques que la sous espèce lecoquii (indice inconstant).
Papaver dubium est polymorphe (et les sous espèces encore mal délimitées), ce qui rend la clé parfois assez peu praticable en fonction des individus rencontrés. Le polymorphisme de P. dubium est souvent insuffisamment indiqué. Ce qui incite à renvoyer les individus rencontrés vers P. rhoeas, avant même de vérifier ne serait ce que la pilosité.
Enfin, il est probable qu’au moins en zones urbaines, les petits coquelicots soient introgressés (transfert de gènes, à entendre ici par voie sexuée) par d’autres Pavots, au moins par le plus présent d’entre eux, Papaver rhoeas.
Pavot montreuillois (Papver dubium) du 05/06/2021:
Il présente 9 stigmates allant jusqu’au bord du disque stigmatique:
La capsule paraît peu anguleuse à la base (cet indice est-il toujours considéré?):
Les poils sont apprimés:
Pavot rencontré à Felletin, proche de la gare, le 25 mai 2021. Correspondance globale avec un papaver dubium.
pétales clairs, étroits, poils apprimés sur le pédoncule …
Pas de photo de la capsule.
Les lignes stigmatiques n’atteignent pas le bord du disque:
Quelques années plus tard, Pavot (Papver dubium) de juin 2024, toujours à Felletin, rue des écoles.
La capsule semble allongée. Poils apprimés, pétales clairs et étroits. Faible nombre de lignes stigmatiques.
Quelqu’un avant moi est passé, soit pour cueillir une fleur, soit pour tester. Faut-il en conclure que le latex est brun? Pas si sûr …
Quelques jours plus tard je repasse avec l’appareil. Je suis gêné par des véhicules, et surtout par un début de pluie. La capsule n’est pas prise de manière suffisamment latérale. L’étranglement à la base de la capsule ne paraît pas anguleux. Les lignes stigmatiques n’atteignent pas le bord du disque.
Papaverales> Papaveraceae> Papaveroideae> Papaver dubium
Les deux sous espèces sont au moins commensales de cultures. Friches également.
Annuelles commensales des moissons acidophiles, mésohydriques, sabulicoles. Scleranthion annui (Kruseman & Vlieger 1939) Sissingh in Westhoff, Dijk, Passchier & Sissingh 1946
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Lieu(x) où la plante est photographiée: Sud de la Creuse, Felletin. Montreuil