Comme le dit l’adage, on ne rencontre de l’ortie que là où çà sent la merde.
Et je ne rencontre jamais (ou alors très rarement) cette ortie!
Il eut bien fallu que ce fût face à Bercy, et à une période où Bruno Le Maire, askip, suait à grosses gouttes sur les conséquences d’une politique de l’offre menée avec une foi tenant apparemment plus du fondamentalisme que de l’exercice intellectuel raisonné.
Il eut bien fallu ce concours de circonstances pour que je la rencontre …
Urtica dioica est une petite plante annuelle qui se reconnait car
- à l’apex des feuilles, la dent terminale est égale aux dents adjacentes (la dent terminale n’est pas plus longue comme c’est le cas chez la grande ortie) +
- La base des feuilles n’est pas cordée (ou à peine).
Les deux critères doivent être pris en compte.
- Enfin les « épis » floraux (des grappes simples) sont courts et ne dépassent pas le pétiole des feuilles.
A chaque nœud, Urtica urens possède deux paires de stipules entières.
Ci-dessous, une plantule:
Rosales>Urticaceae>Urtica urens
Plante hypereutrophile. Il s’agit d’une plante annuelle (cultures sarclées).
Annuelles commensales des cultures sarclées basophiles, mésothermes. Fumario officinalis – Euphorbion helioscopiae Müller ex Görs 1966
Lieu(x) où la plante est photographiée: Paris (?)