Urtica dioica a des feuilles normalement cordées à la base et le segment terminal est plus long que les adjacents. Ses inflorescences dépassent le pétiole des feuilles: ces éléments font la distinction avec l’ortie brûlante …
Autre différence avec l’ortie brûlante, l’inflorescence de la grande ortie est ramifiée:
La corse Urtica atrovirens a également des inflorescences ramifiées, mais ses feuilles un peu moins longues possèdent des dents plus profondes.
Cette ortie est parfois confondue l’ortie blanche qui peut parfois pousser à proximité. L’ortie blanche (i.e: le lamier blanc) n’a pas de stipules. Les stipules des vraies orties sont imposants mais ils dessèchent un peu en arrière saisons.
Les poils urticants se présentent exactement comme une ampoule à médicaments.
Lorsque l’extrémité des poils est cassée, le liquide contenue dans la vésicule se diffuse dans la peau du mammifère qui dit « aïe! Euh !!! »
Une autre sous-espèce, la subsp. galeopsifolia, dont la limite occidentale pourrait être les alpes (?) est signalée, les feuilles apparaissent dépourvues de poils urticants sur la face supérieure. Les médianes sont plutôt plus allongées, et elle apparait sur des biotopes forestiers humides peu ou non nitratés
Rosales>Urticaceae>Urtica dioica subsp. dioica
Auto-écologie: Plante hyper nitrophile. Vivace.
Friches et lisières vivaces médio-européennes, eutrophiles, mésohydriques à mésohygrophiles. Glechomo hederaceae – Urticetea dioicae (Passarge 1967) Julve 2003 nom. nov. hoc loco
Différentielle dans Filipendulo ulmariae – Convolvuletea sepium (Preising apud Hülbusch 1973) Géhu & Géhu-Franck 1987
Plante hôte d’oeufs d’espèces de papillons appréciées pour leurs couleurs chatoyantes.
Plante présentant un contenu ethnobotanique important notamment dans la période contemporaine.
Bonne comestible.
Lieu(x) où la plante est photographiée: Paris, Montreuil (parc des Beaumonts), Felletin (PNRM)