Plante très courante en ville avec fort recouvrement: murs et pieds de murs.
A ne pas confondre avec la Pariétaire officinale.
La distinction entre les deux:
La pariétaire de Judée se repère par son port d’abord plutôt étalé, puis se redressant, par le fait que le tige puissent être rouge … Cela ne constitue pas un indice fiable (voir plus bas).
Les bractées florale de la pariétaire de judée sont soudées à la base (libres chez la pariétaire officinale); Optique nécessaire: fleurs femelles à tépales lancéolés (aigu, aristés), Le périgone produit par ses tépales soudés est très accrescent, s’allonge beaucoup en post-floraison. Le pollen est très nettement allergène (moins ou non allergène chez la Pariétaire officinale)
Cette pariétaire à sujette à des écomorphoses. Elle prend en situation ombragée exactement l’allure de la pariétaire officinale, c’est à dire dressée avec inflorescence dense et feuilles beaucoup moins « rondes »:
Ici, on voit pourtant que les bractées sont soudées à la base:
Biotope de la pariétaire de judée: vieux murs, affleurement rocheux, décombres (Biotope de la pariétaire officinale: ripisylves, boisements alluviaux sur substrat riches en nutriments; cette dernière semble en régression)
Rosales>Urticaceae> Parietaria judaica
Pollen allergène
Chasmophytes de parois européennes et murs eutrophiles. Parietarietea judaicae Oberdorfer 1977
Lieu(x) où la plante est photographiée: Bagnolet, Montreuil (parc des Beaumonts)