Cirsium arvense est très ressemblant de Cirsium rivulare mais ce dernier présente une rosette de feuilles, et plusieurs types de fleurs par capitule. Mais ce cirse va se distinguer par la présence de rejets stériles (environ 30-40 cm de haut), non visibles sur les photos.
Il se distingue de Cirsium vulgare car ses tiges sont non épineuses (et ses feuilles non spinuleuses). La face inférieure des feuilles est susceptible d’être plus claire, blanche-blanchâtre que la face supérieure.

Ce cirse est polymorphe: les feuilles peuvent être très différentes d’un individu à l’autre.
Les cirses ne peuvent en fait être déterminés que suite au démontage du capitule afin de faire la différence avec les vrais chardons (carduus).
Origine et position taxonomique
Cette espèce du paléotempéré devient peu à peu presque cosmopolite.
Asterales> Asteraceae>Carduoideae>Cardueae>Cirsium arvense
Ecologie
Cette plante est des friches et prairies et ourlets mésophiles à mésohygrophyles
HABITAT
Friches et lisières vivaces médio-européennes, eutrophiles, mésohydriques à mésohygrophiles. Glechomo hederaceae – Urticetea dioicae (Passarge 1967) Julve 2003 nom. nov. hoc loco
Economie
Cette espèce, facile à confondre, a constitué par le passé une redoutable mauvaise herbe. Jauzein (Flore d’Île de France) signale qu’elle est visée par la loi d’échardonnage obligatoire.
Photos prises au cimetière parisien de Bagneux