L’onagre de Glaziou se reconnaît facilement car ses stigmates dépassent les étamines. Les boutons se rétrécissent progressivement et très longuement du bas vers le haut. Ses sépales sont striés, rouges. Elle se distingue ainsi d’O. oehlkersii, cette dernière ne possédant pas de pigments rouges.
Jauzein 2020 (dans sa méthode cytologique) indique pour cette onagre que cela pourrait être: : Oenothera biennis subsp. glazioviana
La botanique traditionnelle est à appréhender comme un langage, où l’on cherche à faire correspondre un exemplaire de plante à son nom par le biais de caractéristiques morphologiques décrites en regard du nom de la plante. L’étude génétique cherche au contraire à qualifier biologiquement l’espèce. Par contre, il se trouve que les espèces génétiques ne croisent pas toujours correctement les descriptions morphologiques. Cela demande de gros ajustements. Et cela, comme c’est le cas pour Brassica senso lato, peut être laissé longtemps en attente. La proposition de Jauzein permet un moyen terme, puisqu’elle respecte tout la valeur biologique d’une espèce, mais cette étude cytologique permet aussi de témoigner de caractères morphologiques tels qu’on les rencontre sur le terrain.
Myrtales>Onagraceae>Oenothera glazioviana
Plante de friches eutrophiles.
Friches vivaces mésohydriques, médio-européennes. Dauco carotae subsp. carotae – Melilotion albi Görs 1966
Lieu où la plante est photographiée: Parc naturel régional de Millevaches