On reconnait cette plante à son allure générale.
Après … Pour trouver l’argument qui va bien …
Donc: grappe de capitules jaunes à fleurs toutes ligulées. (feuillage sans odeur pour éliminer rapidement Crepis foetida). Elle est globalement presque glabre, souvent pubérulente dans le haut et elle est subglabre, pouvant présenter quelques poils dans le bas.
Pubérulence du haut (multiples points blancs; désolé, je n’avais que le téléphone. Il faut un bon appareil pour les crépides, surtout sur les exemplaires rabougris):
Partie basse de la plante, presque glabre:
(Fait partie des crépides ayant des feuilles caulinaires embrassantes avec oreillettes… Pas la peine de chercher à qualifier le lobe de ces feuilles médianes… Les feuilles des crépides, et notamment de celle-ci peuvent être très variables)
Autres feuilles caulinaire médiane:
Les marges des feuilles ne sont pas à marges révolutées (hop: exit Crepis tectorum)
Philippe Jauzein conseille de regarder la face interne des bractées du capitule: glabre chez cette crépide (et chez d’autres, mais non présentes dans la région concernée, en IDF).
On peut tout simplement regarder la graine à maturité de la plante.
Fait partie des crépides dont le pappus (aigrette) brisé par traction ne reste pas solidaire. Il n’est pas soudé en anneau à la base. L’autre crépide concernée étant Crepis nicaeensis des Alpes du sud, et de Pyrénnées orientales (occasionels ailleurs dans le sud)
La graine n’a qu’un bec très petit, pas vraiment visible à l’oeil (moins de 0,5 mm)
Noter que Crepis biennis est plus poilu; Crepis sancta est à inflo corymbiforme ou parfois monocéphale et à graines ailées; Crepis setosa est hérissé de poils raides
Photo du capitule: les bractées involucrales et les fleurs externes.
Les fleurs externes non lavées ni striées de rouge au revers éliminent respectivement Crepis biennis et Crepis vesicaria (C. vesicaria subsp taraxacifolia: toute la france; C. vesicaria subsp. stellata: Corse)
Asterales>Asteraceae>Cichorioideae>Cichorieae>Crepis cappilaris
Pelouses des sables continentaux à submaritimes, médio-européennes à méditerranéennes. Koelerio glaucae – Corynephoretea canescentis Klika in Klika & Novák 1941
Lieu(x) où la plante est photographiée: Paris XIII