Calystegia sepium=Convolvulus sepium
Ce liseron comprends plusieurs sous espèces, dont certaines élevées avec une très grande prudence au rang d’espèces dans Flora Gallica
- La sous espèce roseata, si elle admise, est sans doute la plus difficile à distinguer. En effet c’est son rose au pétales qui tend à la distinguer. Or il existe un gradient du coloré vers le blanc (depuis la mer vers l’intérieur des terres).
- La sous espèce autonyme présente des bractées peu larges qui ne se recouvrent pas et ne cachent pas le calice. Avec une fleur grande. Plante glabre ou pubérulente. C’est la plante qui est photographié ici.
- La sous espèce sylvatica (Convolvulus sylvatica dans Flora Gallica) présente de grandes bractées qui se recouvrent bien, et cachent le calice. Fleur blanche encore plus grande. Plante glabre. Limbe à oreilles pointues comme chez la précédente.
- La sous espèce pulchrum (= Convolvulus dubium dans Flora Gallica), présente des bandes roses (voir la première de la liste pour risque de confusion), se distingue surtout par ses oreillettes majoritairement arrondies ou faiblement anguleux. Plante pubérulente, au moins au niveau des jeunes pédicelles.
Il s’ajoute la possibilité d’intogressions de plantes horticoles dans les exemplaires identifiés.
Solanales>Convolvulaceae>Calystegia sepium subsp. sepium
Plante hypernitrophile.
Les liserons forment des mauvaises herbes pratiquement inextirpables. Cela n’en fait pas des espèces envahissantes. Une espèce envahissante est une espèce qui atteint l’environnement.
Mégaphorbiaies planitiaires-collinéennes, eutrophiles, nitrophiles. Convolvuletalia sepium Tüxen 1950 ex Mucina in Mucina, Grabherr & Ellmauer 1993
Lieu(x) où la plante est photographiée: Montreuil-sous-Bois