Genista sagittalis, le genêt sagitté, est une plante rampante dont les rameaux se redressent ensuite. Il se remarque d’abord de loin à ses fleurs jaunes, mais surtout (de plus près) à ses rameaux fortement ailés, ailes interrompues aux nœuds. Plus fortement ailé que chez Genista delphinensis.
Genista sagittalis présente en outre des jeunes rameaux et des jeunes feuilles dont les poils sont hérissés (alors que G. delphinensis présente des jeunes rameaux et jeunes feuilles à poils couchés).


Les rameaux deviennent cependant glabres avec le temps.

Origine, Position taxonomique
Plante méditerranéenne et atlantique.
Fabales>Fabaceae> Genista sagittalis
Ecologie
PROTECTION, SIGNALEMENT
Espèce réglementée en Basse-Normandie.
En danger dans les Pays de la Loire (critère D),
Vulnérable en Haute-Normandie (critères D1; D2) , en Île-de-France (critère D2),
Quasi menacée en Champagne-Ardennes — critères: pr. B2b(iii), en Poitou-Charrente –critères: pr. B2b(i,ii,iii,iv,v), en Basse-Normandie –critères: pr.B2b(i,ii,iii)
Déterminante Znieff en Île-de France, en Haute-Normandie, en Centre Val-de-Loire, en Hauts-de-France, en Haute-Loire, en Poitou-Charentes, en Limousin, en Nouvelle Aquitaine.
HABITAT
Plantes de pelouses, landes acidiclines, sols décalcifiés. Mésoxérophile à xérophile, oligotrophile. Et peut-être un trait thermophile.
Pelouses acidoclines, planitiaires à montagnardes. Violion caninae Schwickerath (1941) 1944
Pelouses acidoclines ou décalcifiées (pâtures pauvres) du Koelerio-phleion phleoidis (une association du centre de la France)
Foto ci Paccu PNRM (parc de Millevaches)
Ici, la plante se trouve vers le sommet d’un talus routier (peu élevé). Dans la région, les talus sont souvent quand ils sont un peu anciens en tous cas, constitué d’un mur de soutènement. Lequel se recouvre (ou est recouvert?). Ce genêt est ici notablement en présence d’une Jasione. Vu un peu plus loin jusque sur les bermes.
Quelques mètres plus loin, avant le virage (ou après selon la direction souhaitée), présence de plus de boisements et les ourlets du Conopodio majoris – Teucrion scorodoniae notamment apparaissent sur les talus.