Orobanche minor est une plante polymorphe. Avec des teintes jaunes possibles, souvent lavées ou veinées de teintes violacées. Des individus hypochromes sont courants (entièrement clairs ou blancs).
La lèvre supérieure de la corolle se situe dans le prolongement du tube. Pas de renflement, ni vraiment de redressement brusque de ce pétale supérieur vers son extrémité terminale. La corolle est couverte de petits poils droits.
Les stigmates sont rouges (-brun) ou roses, parfois jaunes mais seulement si toute la plante l’est.

Remarquable par les feuilles calicinales, lancéolées, et terminées par une longue pointe effilée (pointe moins fine, moins filiforme que celles chez O. artemisii-campestri).
Noter que les filets staminaux commencent à 2-3 mm de la base de la corolle. Ils sont velus, mais peu et à la base. La lèvre inférieure ne possède pas de poils glanduleux. Ces critères de déterminations sont ceux qui sont déterminants. Mais ne peuvent partout être utilisés (voir statuts un peu plus bas).
Origine et position taxonomique:
Les orobanches forment un genre originaire d’Asie occidentale. Celle-ci semble provenir de méditerranée. En particulier en ce qui concerne cette espèce, il peut y avoir quelques difficultés.
Les différentes sous-espèces citées semblent devoir être rapportées à des formes.
Sur la base d’An account of common Broomrape in the british Island, parue dans British and Irish Botany en 2020. Article portant des conclusions différentes sur les rangs à attribuer … Et sous réserve qu’il n’y ait pas d’autres formes (variétés ou sous-espèce) en Ile de France … L’absence de glande sur la tige, la couleur des fleurs, la densité florale et qu’elle ne semble pas pousser en touffe … oriente vers l’idée que l’exemplaire photographié pourrait être de la variété (ou de la forme) autonyme.
Lamiales>Orobanchaceae>Orobanche minor
Ecologie:
Plante totalement dépendante de son hôte.
Orobanche minor accepte de nombreux hôtes. A proximité immédiate: Plants d’Origanum vulgare, un jeune plant de Lepidium draba, et une rosette de Plantago lanceolata où elle semble avoir pris « pied suçoir ».
Se trouve beaucoup sur Trifolium et autres Fabaceae, les Apiaceae, ainsi que sur Plantago …
STATUTS (consultés le 17/05/2025)
Quasiment menacée en Alsace (critère pr. D2)
Vulnérable en Île de France (critère D2), et en Lorraine (critère D2)
Déterminante Znieff en Champagne-Ardenne et en Picardie, et Pays de la Loire.
La plante ne porte sinon que peu d’inquiétudes, même si populations décroissantes (parfois croissantes dans les communautés secondaires cultivées ?)
HABITAT
Plante mésophile, mésoxérophile; friches, prairies et cultures du trèfle; et communautés littorales.
Cultures du trèfle (communauté secondaires): Stellarietea media
Prairies mésohydriques, fauchées, planitiaires à montagnardes. Arrhenatheretalia elatioris subsp. elatioris Tüxen 1931
Foto ci Île-Saint-Denis