Equisetum arvense est une petite prêle courante.
Elle présente deux types de tiges, l’une fertile très précoce (à partir de mars). Et l’autre stérile, laquelle est visible au printemps.
Les tiges stériles sont simples et cannelées. Elles présentent des rameaux simples, non ramifiés (sauf parfois à l’ombre).

Le premier article des rameaux est plus long que la gaine adjacente:

La tige est non ou peu compressible (la lacune centrale intérieure est étroite).

Risque de confusion à l’ombre avec Equisetum sylvaticum: porter attention aux gaines.
MORPHOGENESE:
Géophyte à rhizome. Les rhizomes ont valeurs de troncs souterrains d’où émanent les axes aériens. La morphogénèse est dite en Bell.
Chorologie et position taxonomique
Les prêles sont d’un groupe particulièrement ancien (Equisetales). Et elles ont une large répartition. Les voir offre en pensée un petit voyage à peu de frais vers le Carbonifère.
Equisetum arvense est circumboréale, très largement répartie dans l’hemisphère nord.
Equisetales>Equisetaceae>Equisetum arvense
Ecologie:
Plante de friches eutrophiles, cultures et berges de cours d’eau. Sols présentant une bonne rétention en eau.
Friches vivaces rudérales pionnières, mésohydriques à mésohygrohiles, médio-européennes. Convolvulo arvensis – Elytrigion repentis Görs 1966
Economie:
Les prêles contiennent beaucoup de silice.
Elles peuvent parfois être employées au jardin en guise de purin dans l’objectif de protéger des cultures.
La rugosité de la tige (due à la silice) semble avoir attirée l’attention. Les prêles furent apparemment parfois utilisées pour récurer les casseroles.
En tisane, diurétique et autres qualités prêtées. Cependant que Couplan, qui met des choses dans sa bouche que je ne mettrai pour rien au monde, appelle à la prudence en raison d’une toxicité éventuelle des Equisetum
Foto ci Parc de l’Île Saint-Denis
