Verbena bonariensis. ‘Rigolez pas trop, il y a un piège …
Cette Verveine présente une inflorescence dense, des feuilles toutes sessiles au dents contigües et plutôt irrégulières.
On voit tout de suite qu’il ne peut pas s’agir de Verbena brasiliensis car cette dernière possède des feuilles sessiles mais dont la base est en coin. Formant un triangle assez important au départ de la feuille.


Tout comme Verbena incompta, Verbena bonariensis présente des feuilles sessiles, en principe amplexicaules pour les médianes (sur la plante ici photographiée, curieusement simplement embrassantes, ou alors amplexicaules mais sur doublet de feuilles un peu plus bas).
Le tube floral des fleurs de Verbena bonariensis est (à peine) plus long que celui des fleurs de Verbena incompta. Verbena bonariensis présente des fleurs un peu plus lumineuses. Son inflorescence reste courte, y compris à maturité.
Verbena incompta, possède des bractées au moins aussi longues que le calice. Sinon de longueurs égales. Elles sont égales ou plus courtes que le calice chez la Verveine de Buenos Aires. Sur la plante photographiée, elles sont plus courtes.

Lamiales> Verbenaceae> Verbena bonariensis
Simple occasionnelle hémicryptophyte. Ici, instaurée. Mais curieusement, un seul plant … A la croissance un peu étonnante … Elle s’échappe assez bien de cultures.
Noter que Verbena incompta est à surveiller en raison de sa dynamique populationnelle dans le sud de la France.
