Les vulpies sont distinctes parce que les glumes supérieures et inférieures sont très inégales. Les vulpies demandent un peu d’attention pour la détermination. En ce qui concerne Vulpia bromoides, on doit regarder de près notamment les épillets.
L’inflorescence est éloignée de la dernière gaine. La longueur de la glume inférieure atteint un peu moins de la moitié de la glume supérieure.

Le pédoncule des épillets est élargi à leurs bases. Les glumes supérieures présentent 3 nervures saillantes visibles au delà du milieu de la glume.

Vulpia bromoides a des arêtes longues mais moins que chez V. myuros et que chez V. muralis. Le rapport arête/ lemme < 1,5; la longueur de la glume est presque égale, légèrement inférieure à celle de l’arête.
Les lemmes sont plus larges que ceux de V. muralis ;i.e les épillets apparaissent un peu plus dodus que chez les autres vulpies.
Noter que la longueur de l’inflorescence de Vulpia bromoides est en moyenne plus courte que celles de Vulpia muralis et donc plus courte encore que celle de Vulpia myuros.
Le genre Vulpia s’hybride avec le genre Festuca (Festuca rubra). Il y a donc un problème sur le nom. Les Festuca étant très nombreuses, régler la question risque de demander du temps.
Poales>Poaceae>épi vrai ou pseudo épi simples, panicule contractée/Glumes très inégales, ligules membraneuses courtes, tiges glabres/ Vulpia bromoides
Dans l’ensemble, les graminées provoqueraient des pollinoses. Les poaceae forment un groupe qui semble particulièrement complexe en raison de la taille de ce groupe pour les allergologues. Vulpia bromoides : pollen allergisant?
Plantes de pelouses siliceuses, acidiphiles collinéennes à montagnardes.
Annuelles des tonsures acidophiles, mésothermes à thermophiles. Tuberarietalia guttatae Braun-Blanquet in Braun-Blanquet, Molinier & Wagner 1940 em. Rivas-Martínez 1978
Foto ci PNRM. Parc naturel régional de Millevaches. Dans les traces de roues d’un tracteur, à l’entrée d’un pacage à mouton.