Brassica napus et Brassica oleracea ne sont pas franchement distincts sans fleurs ouvertes. Les sépales d’au moins certaines fleurs de la première sont alors étalés.
Brassica oleracea, le chou cultivé, est de rencontre très improbable à l’état subspontané.
Les feuilles de Brassica napus (tout comme celles de Brassica oleracea, parfois plus épaisses, ou frisées à la base) sont nettement glauques. Plus glauques que celles de Brassica rapa.
Les fleurs sont dépassées par les boutons.
Les feuilles basses et médianes basses sont pennatipartites. Grand lobe terminal mais surtout les parties de limbes embrassant la tige sont nettement distincts des autres segments de la feuilles.
Brassica rapa procède de Brassica oleraceus et de Brassica napus. Brassica napus se distingue en deux cultigènes, la variété napus, le colza, présent dans la région IDF où la photo a été prise. Et le cultigène tubéreux napobrassica, le rutabaga, lequel s’échappe peu.
Les genres Barbarea, Sisymbrium, Sinapis, Coincya sont proches ou très proches du genre Brassica.
- Brassica: valves de la silique à une nervure bien marquée. Le bec de la silique est distinct de la partie valvaire, et est assez grand.
- Sinapis est comme Brassica. Mais la silique présente souvent plus de 3 nervures.
- Coincya présente un bec plus petit que Brassica
- Barbarea présente des espèces très globalement glabres (sauf éventuellement cils épars aux marges des feuilles), dont les valves de la silique présente une nervure fortement saillante: siliques presque tétraédriques
- Sysimbrium présente des siliques presque cylindriques (à 3 nervures modérément saillantes)
Brassicales>Brassicaceae>Brassica napus
Echappée de cultures. Plante de friches.
Annuelles commensales des cultures basophiles. Papaveretalia rhoeadis Hüppe & Hofmeister 1990