Mémo pour la flore rudérale ou anthropique
De la Manche à la Creuse.
Parfois, les débuts de saisons pour la botanique réclament une attention plus importante … On a un peu oublié. Et la fatigue peut plus vite s’exprimer.
Un grand nombre d’indices, un grand nombre de petits détails en somme, permettent l’identification de telle ou telle plante. Le plus souvent, c’est assez curieux, mais on s’en souvient. Parfois on hésite, plus rarement (mais le plus souvent en fin de journée), il y a comme un brouillard.
Finalement c’est là l’utilité des guides. Les guides sont toutefois plus lourds à porter que la 5G dans la poche de son veston.
J’essaye ici un tel « guide » mais sans la prétention. Simplement il s’agit de tenter de palier aux erreurs courantes, à la fatigue, à l’inattention. En apportant une plus grande importance donc aux images. Mais il peut arriver que des fiches soient assez enrichies.
Le site traite une région qui vaut de la Manche à la Creuse, en s’attardant lourdement sur Paris.
Navigation:
- La page Taxons (qui devrait être Taxa pour faire un beau latin de garenne) présente les plantes au fil de leurs publications …
- La page Index, suivie de la bibliographie, est la page pratique classique: liste par familles et espèces.
- La page communautés (rassemblez-les!) liste les communautés végétales par leurs noms phytosociologiques. Liste enrichie des espèces en présence pour chacune des communautés (travail en cours). Implication donc d’une sorte d’écologie de la plante.
La navigation est encore possible par la fonction « rechercher »
La Chaine taxonomique, située en fin de description d’espèce, est écrite en tout petit et permet la navigation de l’ordre au genre. Ainsi, par exemple: Geraniales> Geraniaceae>Geranium rotunidfolium
Les fiches:
Chaque fiche présente une espèce, en apportant autant que possible le ou les indices photographiques commentés. Dans certains cas une flèche rouge accompagne pour voir plus rapidement ce qu’il importe de regarder. Suite à la chaine taxonomique, une partie sur l’écologie de la plante et parfois sur son économie peut être indiquée.
Les dates de floraisons ne sont pas indiquées. Elles sont devenues fort théoriques avec le changement climatique. Elles ne peuvent plus autant qu’auparavant servir d’indices supplémentaires à l’identification d’une plante.
Notes
Noter que j’inclus certains lichens comme si il s’agissait de plantes. Ce ne sont bien entendu pas du tout des plantes mais de remarquables aides à la perception de la pollut!on ambiante. On appelle parfois les êtres vivants à spectres écologiques contraints des bio-indicateurs.
Par ailleurs,
Les titres des fiches correspondent aux noms des plantes présentées. Or, parfois, les noms de ces plantes peuvent être l’objet de discussions actuelles. La solution la plus courante est de reprendre les noms admis dans des référentiels, soit Flora Gallica, soit le site de l’INPN-MNHN, soit la Flore bleue en Belgique et dans le département du Nord (et là il y a des conflits sur les noms attribués).
J’ai choisi d’être plus joueur. Cela dans l’espoir de m’éviter un peu plus de reprendre un nom (donc un titre de fiche) longtemps après que ce dernier ait pu changer.
Cela engendre des notions qui peuvent paraître rébarbatives. Alors que le nom attribué à une espèce, une sous espèce, ou une variété tient classiquement en particulier pour les deux dernières à leurs distributions géographiques. Aujourd’hui, la génétique entre en jeu pour aider la définition des rangs concernés, etc … Ainsi que du nom attribuable pour chaque espèce. J’ai tendance à donner une plus grande importance à la génétique, ainsi qu’à la biologie (interfécondations longtemps viables ou non).
D’autres parties peuvent paraître décourageantes.
Pour l’instant, j’ai tendance à ne pas « traduire » la partie écologie de la plante. Elle contient en effet déjà une « traduction ». Sur quelques fiches, jamais au delà de la pertinence, des commentaires peuvent être donnés sur le milieu où j’ai photographié la plante. Beaucoup de fiches cependant ont des photos prises en zones hyper urbanisées où les communautés de plantes sont régulièrement totalement éclatées et souvent un peu insuffisantes pour en tirer la moindre petite impression intéressante. Quoiqu’il en soit, la géologie/lithographie, lorsque c’est indiqué: c’est indiqué de manière brute. Cependant, régulièrement je crois, je rappelle l’effet en terme d’acidité ou de basicité de la roche sur le sol.
De manière générale plusieurs termes un peu rugueux sont cependant dans le lexique. Ce lexique a pour objet de permettre d’entendre la terminologie un peu technique en ce qui concerne la description des plantes, les communautés de plantes (la manière dont différentes plantes se rassemblent), et incidemment la position de l’humain est décrite puisqu’il manipule tout.
Ce point me rapproche de « l’école bretonne » avec la revue Penn ar Bed. Sont également cités des Paléologues, des archéologues, des ethno-anthropologues. Mon intérêt pour les plantes tient au départ dans ce point où se travaillent une inter-influence entre des plantes spontanées (une partie de la « nature ») et un élément capable de beaucoup transformer (à savoir, nous, plutôt que les volcans que je trouve cependant beaux mais de loin)
Droit sur les images.
Sauf si l’image possède un astérisque rouge, les photos sont de moi.
Toutes les photos que j’ai prises sont librement utilisables dans le respect de ces conditions: ne servir aucun but militant, politique, commercial.
Les autres photos ne sont pas utilisables.
Langues
Quelques articles sont doublés en un espagnol à découper au couteau. Ils sont dédiés à la famille d’Esteban, et en particulier à ce formidable petit Mayu. Ola Mayu!! With a lot of love💕
Quelques articles sont écrit en français et en Wolof ou inversement. Il s’agit d’un Wolof « qui n’est pas encore descendu de l’arbre » (pour paraphraser le pâle primate auteur du discours de Dakar). Je m’en excuse. J’aime le Wolof. On y perds sur le vouvoiement (une caractéristique de notre langue romane qui permet sur le plan affectif bien des nuances positives comme négatives). Le wolof peut conjuguer presque tout sauf le verbe. Tout bouge sauf le verbe. Cela me paraît une chose magnifique. Le wolof ne connaît pas le genre. Pour dire « j’ai une fille ». On dit « j’ai un enfant », « elle/il est ‘fille' ». Voilà une chose que je trouve belle. Et qui me touche beaucoup. J’aime cette langue. J’aime aussi les sénégalais. Mais aussi les Maliens, les vietnamiens, les péruviens, les ivoiriens, les … Ici, c’est la Teranga. On accepte même les fascistes (même si c’est pas pour longtemps).
Déclaration légale: un ours en slip.
Le compagnon rouge est une émanation du BIDE, Bureau d’informations et de déterminations des espèces.
La présidence honorifique du BIDE revient bien sûr aux plus jeunes d’entre nous, Marcel, Madeleine, Mayu, Niyya. Je vous embrasses les enfants!
Le site est mené par ED, avec l’aide de temps à autres d’EA (pour les informations anthropologiques), et par moi-même, le principal rédacteur.
En tant que principal rédacteur, déclaration d’intérêt:
Je suis un soutien fervent du PASTEF et du président Diomaye Faye.
crédits à: Canon, Fairphone, Bresser, QGIS, Canson & Gimp
Contact: à Tra Vinh de préférence